Le projet intègre les principes de développement durable :

• Impact limité sur le site et la végétation grâce à la compacité des bâtiments et la limitation des abords ;
• Conception bioclimatique ;
• Limitation des surfaces imperméables au profit de zones drainantes grâce à l’intégration de bandes enherbées et de fossés drainants ;
• Traitement préalable des eaux usées avant rejet à l’égout ;
• Récupération des eaux pluviales via des réservoirs pouvant contenir jusqu’à 60m³ ;
• Limitation des consommations d’énergie primaire ;
• Création d’emploi ;
• Création d’espaces de travail sains et confortables par le choix des matériaux et une bonne ventilation mécanique ;
• Valorisation de l’éclairage naturel par la création d’un atrium central ;
• Refroidissement estival naturel par ouverture des fenêtres et par l’utilisation d’un système adiabatique peu énergivore ;
• Maitrise des coûts de maintenance et d’entretien ;
• Bâtiment évolutif (toiture entièrement démontable pour la construction d’un étage supplémentaire).

L’implantation des bâtiments a été étudiée suivant la configuration naturelle du terrain, afin de respecter le relief du sol et limiter les déplacements de terre.

Les bureaux, de plus 1000m², ont été orientés au nord-est afin de limiter le risque de surchauffes estivales. Les bureaux de volumétrie compacte sont imbriqués dans le volume du hall permettant ainsi de limiter les surfaces de déperdition. Ils s’organisent sur deux étages et sont surmontés d’un atrium central permettant l’amenée de lumière naturelle à l’intérieur du bâtiment. Celui-ci est adossé à un volume abritant les locaux techniques et les archives.

La réalisation de sas d’entrée permet de limiter les déperditions lors de l’entrée et la sortie des visiteurs; il constitue un espace tampon entre les espaces chauffés et l’extérieur, ce qui est bénéfique du point de vue thermique et indispensable pour des bâtiments passifs.

La volumétrie du hall industriel de 6000m² a également été étudiée afin de réduire le volume protégé. Ce hall industriel est également fortement isolé afin de limiter les déperditions thermiques et ainsi les dépenses énergétiques liées au chauffage du hall (isolation des murs avec 8cm de PUR et 10cm de PUR en toiture). La toiture bénéficie d’une importante surface de coupole (20% de la surface) afin de profiter au maximum de la lumière naturelle et réduire l’éclairage artificiel.

Les travaux ont été réalisés par corps séparés pour lesquels chaque entreprise a été sélectionnée par le maître de l’ouvrage de l’ouvrage pour la spécificité des travaux pour lesquels elle a été désignée, souvent après appel d’offres. Nous avons participé aux négociations avec la plupart des entreprises et rédigé le bon de commande.

Les travaux de construction du gros-œuvre couvert se sont déroulés de mars 2009 à mai 2010 et les travaux d’aménagement des bureaux d’avril 2010 à septembre 2010.

Nous en avons assumé le contrôle des travaux sauf les sanitaires, l’escalier métallique et les peintures effectuées par les propres ouvriers de la sprl Menart.

Les travaux ont été réceptionnés à la plus grande satisfaction du maître de l’ouvrage :

• Le client est particulièrement satisfait de constater que par – 8° en hiver et sans chauffage, il avait + 8° dans le hall industriel. La température de consigne (14°C) peut d’ailleurs être atteinte facilement au moyen de deux groupes de pulsion d’air. Le niveau d’éclairement est de loin supérieur à ses souhaits.
• La partie bureaux a satisfait au test d’étanchéité à l’air avec un résultat de 0,2 alors qu’il doit impérativement être inférieur à 0,6 pour obtenir la certification par la plateforme « maison passive ». Les besoins net en chauffage restent inférieurs à 15 kWh/m².an comme prévu dans l’étude. Depuis juillet 2010, aucune surchauffe n’a été observée dans les bureaux et ce malgré la canicule de 2010.

Le nouveau site de cette société a eu un impact favorable sur sa notoriété et son chiffre d’affaire. Il lui a permis d’augmenter considérablement son activité surtout à la grande exportation.